L'histoire de Roku' commence un soir d'été, à Tetsu no kuni. A cette époque de l'année, la neige n'est plus et il fait bon vivre au grand pays du fer, qui ne s'est montré pas une seule fois dans un seul des conflits qui sévissent dans le monde shinobi. Un soir d'été donc, un nouvel être rejoint la population du pays du fer. Il s'agît d'un garçon, dont les heureux gagnants sont un Omarô Ishikawa ainsi qu'une Natsuko Ryôzoji. La mère est une ouvrière qui forge des sabres à la chaîne dans une entreprise et le père est un samouraï reconnu par ses semblables. Grâce aux salaires cumulés des deux parents, Rokumaru grandit paisiblement dans de bonnes conditions. Rokumaru est très tôt intéressé par la musique. Il se souvient encore d'ailleurs de l'époque où il écoutait la radio aux genoux de son père qui revenait d'une longue bataille. Une fois que Omarô était bien installé sur le fauteuil, il éteignait la radio et racontait à son fils les aventures et les péripéties qu'il avait traversé, tout ça en respectant le code du Bushido. C'est de cette façon que Rokumaru commence à prendre goût à l'art des Bushis. Ce fut le jour de ses neuf ans que Rokumaru entreprend une réelle passion pour les samouraïs de son pays. On lui avait offert à son anniversaire sur les guerriers de son pays, expliquant comment combattaient-ils, à qui et à quoi obéissaient-ils etc.

Le jour de ses treize ans, après des mois d'entraînement à l'unité de formation des guerriers du pays du fer, Rokumaru obtenut un wakizaki et est nommé samouraï par Mifune lui-même, le chef du pays du fer. On lui donna également un sabre, qu'il garde encore aujourd'hui ainsi qu'un parchemin contenant le fameux code du bushido. En moins d'une semaine, notre nouveau samouraï connaîssait déjà ce code et l'appliquait à la lettre. Ses parents étaient fiers de lui et en retour Rokumaru étaient fiers de ses parents. Une fois ses treize ans obtenut, Rokumaru commença à suivre son père pour de périlleuses batailles, opposant des clans de samouraïs renégats. C'est au front que notre guerrier se forgea une opinion des samouraïs. Notre jeune protagoniste se souvient encore de la bataille des montagnes sanglantes, bataille durant laquelle il revint à moitié mort.

Ce jour-là, il avait vu la mort et s'était promis de ne plus jamais l'entrecroiser de la façon dont il l'avait vu. En effet, l'armée du pays du fer avait triomphé de l'ennemi certes, mais pas Rokumaru. En effet, il avait reçu un coup dans l'épaule qui l'avait fait saigner comme un porc, l'obligeant honteusement à battre en retraite. Omarô, ne voulant pas voir son fils mourrir si jeune, se présenta à sa place lors du seppuku prévu pour Rokumaru. C'est ainsi dans une foule solennelle que Rokumaru assiste à la mort de son père, qui s'était suicidé pour son fils, pour que son propre fils découvre la vie. Cet événement marqua ainsi Rokumaru, qui se croyait plus à un enterrement qu'à autre chose. C'est dans l'idée d'honnorer son père, telle une dette, que Rokumaru poursuivit d'autres batailles. En voici un exemple.

Un autre soir d'été, l'armée du pays du fer révise ses troupes comme chaque mois. Elle constate que une minorité tout de même assez importante a manqué à l'appel. Ces gens étaient des Bushis, évidemment. Cependant, ils avaient décidés de déserter. Ce groupe, se faisant appeler Shinigami, décide d'affronter le pays du fer pour des idéaux absurdes. Selon, il faudrait changer le chef du pays du fer par un conseil. Rokumaru fut appelé pour combattre ses traîtres de renegâts. La bataille eut lieu sur une route assez importante du trafic commercial du pays du fer. Les Shinigami étaient certes quatres fois moins nombreux que l'armée de Bushi du pays du fer, mais ils étaient tout de même de puissants guerriers à ne pas sous-estimer. La bataille dura jusqu'au lever du soleil. Une fois l'appel lancé, les troupes fonçèrent sur l'ennemi et les deux camps s'entrechoquèrent violemment, sabres à l'avant, prêts à tout faire pour gagner.

Alors que l'affrontement entre les deux camps commençait à peine, une nouvelle faction rejoint les Shinigami. Il s'agîssait de plusieurs ninjas déserteurs qui s'étaient engagés au combat comme des mercenaires. Les Shinigami avaient payé ces renegâts afin qu'ils les aident au front. L'affrontement entre les deux groupes ne fut que plus long. Rokumaru était à l'est, il devait repousser la vague de shinobis qui arrivait au combat pour décimer l'armée du pays. Chaque coup de sabre partait plus vite qu'un autre chez Rokumaru. Il devait pour son pays vaincre l'ennemi afin d'être reconnu par ses pairs, et surtout honnorer la dette de son père. Il ne devait pas mourrir au combat non plus, sans pour autant perdre, car si c'était le cas, il y passerait et là Rokumaru douterait fort que quelqu'un se présente à sa place. Alors que Rokumaru avait neutralisé une dizaine de ninja, l'un d'eux fonça droit sur notre protagoniste et lui donna un violent coup d'épaule. Tout en le taclant, le shinobi perfide lança une dizaine de shuriken que l'Ishikawa parvint tant que mal à parer. Le ninja écarta ensuite le Bushi de la zone de combat et un combat en singulier s'engagea. Le ninja compose une série de Tao, postures de main nécessaires pour utiliser des techniques. Dès lors, notre Nuke-nin achevit sa série de signes incantatoires et créa une énorme main de chakra, composée de vents violents. La main fonça droit sur Roku' et même si ce dernier avec concentré son Ki dans son sabre, il reçut l'attaque de plein fouet. Son kimono tomba en l'ambeaux, déchiquetée de toutes parts; Le déserteur ne s'arrêta pas. Il composa une nouvelle série de postures de main et son poing droit fut entourée d'une multitude d'étincelles, générées toutes à partir de son chakra. Reçevant une fois de plus l'attaque de plein fouet, notre ami Bushi sentit une décharge intense parcourir tout son corps et hurla de toutes ses forces. Notre samouraï tenta ensuite une attaque. Il se lança à l'assaut et donna un puissant coup de sabre dans la hanche de l'adversaire. Le sang du ninja coula. Ce dernier, tentant de prendre du recul afin de préparer une nouvelle offensive, ne put; En effet, le sabre de Roku' était tellement bien enfoncé dans le corps du shinobi que ce dernier ne pouvait s'enfuir avec le katana ! Rokumaru sortit pour conclure son wakizaki et, d'un mouvement sec et rapide de la main, trancha la gorge du déserteur. Les cordes vocales du Nuke-nin étant sérieusement retamées, le ninja renegât hurla d'une voix endommagé. Son sang coula le long de son corps, colorant la plupart de ses vêtements en rouge foncé. Notre Ishikawa ne pouvant laisser le ninja agoniser, il retira son sabre, ce qui fit souffrir encore le ninja et donna un dernier coup dans le coeur du déserteur.

Ce dernier tomba une bonne fois pour toute au sol, dans une mare de sang, un sang qui était le sien. Essuyant son wakizaki sur son kimono qui était troué de partout, Rokumaru fonça à nouveau au front, prêt à aider son pays en neutralisant le plus d'ennemis possible. Quelques heures plus tard, dans un terrain rouge de sang qui était aussi bien celui des Shinigami que des ninjas et des Bushis de l'armée du pays du fer, les Shingami prirent la fuite et la bataille se conclut par une victoire de l'armée. Rokumaru venait de s'améliorer et commençait à devenir un grand guerrier ...

» Quelques années plus tard - Bureau du chef du pays du fer [ Me présentant comme chef de Tetsu no kuni, je continue mon histoire comme si j'étais le chef ]

Alors que Rokumaru atteint l'âge adulte, le chef du pays, Mifune, convoque notre Bushi pour quelque chose de très important. Sous la neige, Roku' accourut au batîment où se travaillait tant bien que mal Mifune. Les gens qu'ils rencontraient au passage semblaient souriants rien qu'à la vue du samouraï. Ce dernier esquissait dès que Rokumaru pénétra dans le batîment un mince sourire significateur d'une bonne nouvelle comme on les aime. En fait, notre protagoniste ne s'en était pas rendu compte, mais il y avait beaucoup de monde autour de lui, en majorité des Bushis. Mifune déclara ensuite:

→ Rokumaru du clan Ishikawa, nous te déclarons officiellement chef de Tetsu no kuni pour ta bravoure et ton respect du code du Bushido. Mon heure est arrivée et je dois désormais prendre ma retraite. Les Bushis ici présents sont à tes ordres, ils sont prêts à mourrir pour toi. Fat honneur à notre grand pays qu'est le pays du fer et nous souhaitons bonne chance.

Sous un tonnerre d'applaudissements, la foule encouragea le nouveau chef du pays, Rokumaru Ishikawa. Ce dernier était ému et ne souhaitait désormais plus qu'une chose: que son pays vive dans la paix et la prosperité. Le nouveau chef de Tetsu fit ainsi tout son possible pour le pays, quitte à se sacrifier pour. Les mois passèrent et Rokumaru avait de la paperasse à faire. Les piles s'entassaient. Mais notre Ishikawa avaient des devoirs à respecter et remplit le maximum de papiers. Tout d'un coup, quelqu'un toqua à la porte. Le nouveau chef de Tetsu no kuni demandant à la personne d'entrer, ce dernier remarqua que la personne en question n'était autre que sa propre mère. Cette dernière venait apporter un livre à son fils en guise de récompense pour être devenu le chef du pays. Le grand garçon remercia sa mère d'un chaleureux calin et sa mère s'en alla, son boulot devant passer malheuresement avant tout. Après que sa mère soit partie, Roku' bouquina rapidement le livre et tomba sur une partie qu'il lut quelques instants avant de se remettre au travail. Le livre contait à la troisième personne les aventures d'un Ryôzoji, un membre de la famille de sa mère. Le personnage en question était assez particulier car il était d'un côté un ninja mais était originaire d'un clan de samouraï. Raison de plus pour Roku' de lire le livre.

III :: Les Gourmands

[b]« Que l'homme parle est un fait dû à la nature; mais qu'il parle de telle ou telle façon, la nature s'en remet ensuite à vous, selon votre plaisir. »

Le monde dans lequel Yukichi venait d'arriver était aussi macabre que les précédents: plafonds abyssaux, morts-vivants, démons, air froid, tout était réuni pour faire croire qu'il s'agîssait d'un film d'horreur réaliste. Malheuresement la réalité avait dépassé ici la fiction. La pluie de suie continuait de s'abattre dans la zone des gourmands, ceux qui ne peuvent pas s'empêcher de manger à en exploser. Leur palet ne peut s'empêcher de découvrir de nouvelles saveurs et ce pêché les a conduits ici. Le garçon aux cheveux de suie avait légérement froid, cependant celà ne l'empêchait pas de continuer sa quête dans l'enfer. Au fil du temps, la suie devenait neige, voire grêle. Les grêlons semblaient être des coups de poings qui fuselaient de tous côtés. Le pauvre Ryôzoji courrut le plus rapidement s'abriter dans une grotte qu'il avait vu au loin, de l'autre côté d'un pont. Traversant ce pont, ce qui lui mit trois jours et trois nuits d'errance dans la grêle, le Genin d'Iwa s'abrita enfin sous un abri, certes lugubre et sombre, mais d'un côté rassurant et moins inquiétant que de rester dehors sous ce froid. Le shinobi alluma un feu. Il l'alîmenta avec quelques racines d'arbres morts qui sortaient des murs de la grotte. Le blizzard grêleux continuait à s'intensifier dehors. La tempête faisait rage et des frissons parcouraient le corps du ninja samouraï. Ce dernier, se réchauffant tout près du feu, entendit un bruit provenant de l'intérieur de la grotte. Le feu fut perturbé par une aura glaciale. Le bruit devint petit à petit des bruits de pas, quelque chose approchait. Malheuresement pour Yukichi, ce dernier était faible et même avec des pillules du soldat, il ne risquait pas de tenir la route. De plus, en avalant encore ne serait-ce qu'une seule gellule et il risquait une overdose fatale pour lui. Car, même si à tout moment, il était mortellement blessé et pouvait revenir à Iwa, une mort biologique ne pouvait pas le ramener à Iwa en vie. Il prit alors son katana Hakumei et le serra fort dans ses mains, se relevant en s'appuyant contre une des parois de la caverne.

Presque tremblant, le garçon aux cheveux de suie vit une ombre surgir du fond de la grotte. Cette ombre s'avança et la silhouette semblait être de plus en plus humaine. La silhouette se rapprocha finalement de la flamme et Yukichi vit une personne, très certainement un homme âgé vu sa posture. Il est couvert d'une épaisse cape noire, dont la capuche lui couvrait la moitié du visage. On discernait à peine sa bouche, dont les lèvres étaient gersés, voire en sang, ainsi que le bas du nez. Cet homme, d'une voix caverneuse et âgé, demanda l'identité du ninja. Notre protagoniste répondit avec méfiance qu'il se nommait Yukichi et qu'il appartenait au clan Ryôzoji. Le vieil homme sombra dans le silence quelques instants avant de demander au Genin s'il connaissait l'identité du gardien supplice du troisième cercle. Le shinobi répondit d'un signe de la tête. Le viel homme s'approcha du feu et tel un druide, il commença à raconter son histoire ...

« Le gardien-supplice du troisième cercle, celui des gourmands n'est autre qu'un dieu, le dieu des Enfers lui-même. Il se prénomme Hadès. Hadès décida de cèder sa place au monstre Onikage pour le laisser gouverner son monde, afin que le dieu des Enfers puisse pouvoir s'amuser librement quelques instants. En vérité Onikage a prit la place de Hadès par la force, en se servant d'un sceau. On raconte que la punition des gourmands donnés par Hadès et de les faire sombrer dans la folie en leur donnant faim. Au bout d'un moment, les damnés ont tellement faim qu'ils n'ont d'autre choix que de sombrer dans le cannibalisme. Le gardien supplice des gourmands possède d'après les légendes la fameuse corne d'abondance. Les quelques élus qui ont pu l'approcher ont fait une description très précise. Ils disent que de cette corne jailli toute nourriture délicieuse, les mets les plus fins du monde. Ces mets jaillissent sans jamais vouloir s'arrêter, obéissant à la volonté du maître Hadès. Alors jeune homme, serais-tu à présent tenter par une partie d'échecs ? »

Le Ryôzoji fut au début étonné par la proposition du vieillard, mais reflexion faite, le ninja accepta, avec un peu de doute cependant. Le vieillard ouvrit sa cape, la fit remuer et une table d'échec apparut mystérieusement de derrière cette cape. A côté de cette table se trouvait deux chaises en bois, faites de bois d'un brun foncé. Les deux hommes s'asseyèrent sur les chaises et les pièces étant déjà placés, la partie commença. Par pur respect pour les ancêtres, Yukichi laissa l'homme encapé commencer la partie. Ce dernier fit alors avancer un de ces pions, tel un soldat partant au front. La partie commença lentement mais Yukichi souffrait énormément. c'était comme s'il se battait pour de vrai contre le mystérieux homme. Chacun de ces coups semblaient être aussi perfide que calculé. Alors que le Ryôzoji avait une attroce migraine, lui, restait calme et concentré. La partie sembalit durer des heures et des heures, voire des jours entiers. Le sage noir était toujours aussi déterminé et concentré, Yukichi prêt à craquer. Le Ryôzoji évitait de justesse chaque tentative de son adversaire, comme s'il attaquait pour de vrai.

Le Genin décida alors d'organiser alors une bonne défense, un vrai mur, empêchant aux pièces adverses de passer dans le mur et si c'était le cas, elle passerait également dans l'outre tombe. Une dizaine de coups plus tard, la partie se solda par une victoire pour Yukichi. Ce dernier avait combiné sa logique, sa stratègie, sa défense ainsi que sa patience et surtout sa chance pour vaincre son adversaire qui avait par ailleurs disparu. La table d'échecs ainsi que les chaises avaient également disparus dans les tréfonds de la caverne. Yukichi se réveilla près du feu et remarqua qu'il ne restait que lui et son petit feu. Dehors, il semblait faire beaucoup plus chaud. Le Ryôzoji se leva du sol, éteignit son feu et alla voir dehors ce qui se tramait. Il avait cessé de grêler. A présent, il y avait de la lave coulant en fleuves au loin. Au ciel, on pouvait voir des tourbillons de gens dont les lèvres étaient cousues comme pour des points de sutures. Yukichi ne chercha pas à comprendre, il avait bel et bien changer de cercle, il était désormais au cercle des luxurieux, les damnés qui y vivent sont condamnés car ils ont le pêché de chair.

IV :: Les Luxurieux

« La chambre du pardon, aucun homme sage ne la ferme, car pardonner est belle victoire de guerre. »

Il ne savait pas comment il était arrivé ici, mais Yukichi avait une vague idée sur qui l'avait amené ici. Ce devait être le sage en noir qui l'avait amené ici. Il s'agîssait en réalité d'Hadès, mais ça, Yukichi ne le saura jamais. Après tout, il ne pouvait pas affronter physiquement un dieu, cependant ce dernier souhaitant la mort d'Onikage, il décida de lui donner un fragment du masque d'Onikage et de disparaître dans les tréfonds de l'Enfer, afin de méditer sur comment gouverner son monde infernal une fois qu'il aurait repris le pouvoir sans même avoir levé un doigt. Le Ryôzoji se trouvait dans une plaine. Des courants d'air se suivaient des tourbillons de damnés. A l'est de la plaine se trouvait une grande ville, d'où se dégageait une étrange atmosphère attirante. Yukichi s'y dirigea d'instinct. Une fois arrivé là-bas, il semblait se trouver dans un paradis pour les hommes. En effet, des ravissantes, sublimes, magnifiques, voire parfaites femmes aux formes généreuses grouillaient dans le coin. Vêtues de trois fois rien, laissant paraître leur poitrine ainsi que leur postérieur. Des dizaines de ces beautés fatales se jetèrent sur Yukichi afin de le séduire et de l'envoûter. Ce dernier fut charmé par une ravissante blonde à forte poitrine, comme les trois quarts de la population non-damnés. Cette dernière amena le ninja dans une maison sobre et le poussa sur un matelas. Elle l'embrassa ensuite très langoureusement. Au bout de quelques tours de langues, la démone commença à se lasser de tout celà et déclara vouloir passer aux hostilités, en bref elle voulait faire l'amour. Yukichi fut assez choqué sur le coup mais accepta tout de même, envouter par les formes volupteuses de la démone.

Elle se déshabilla complètement, ce qui lui prit peu de temps car elle n'avait pas grand chose déjà et se jeta sur son prince qui était torse nu. Yukichi était dépucelé sans vouloir l'être. Cependant, il passa un très bon moment en compagnie de la démone. Ce bon moment dura même quatres longues semaines, durant lesquelles le Ryôzoji crachait son venin. Les temps passèrent et Yukihci souhaitait repartir sur la route. Mais la démone ne souhaitait en aucun cas que sa bête de lit ne parte. Alors que le Ryôzoji avait fini de s'habiller, il ouvrit la porte mais la démone l'embrassa et le ramena au lit. Le Ryôzoji se releva et la démone fut prise d'une grande colère. elle voulait que son amant reste pour l'éternité avec elle. Mais Yukichi n'avait pas le choix, il devait continuer sa route. Afin de gagner du temps en évitant un combat, il proposa à la belle de le suivre dans sa quête et si possible, de la ramener dans le monde shinobi. La démone accepta d'un nouveau baiser langoureux.

Pour notre protagoniste, le cercle des luxurieux était le meilleur. Entre les belles filles, le sexe et la belle vie, que demandait-il de plus ? Si ce n'était que de neutraliser Onikage, il n'avait rien qui l'embêtait ici. Mais il devait retrouver ses amis et sa famille qui l'attendait dans des lieux reculés. Le couple improvisé sortit de la maison et continuèrent leur marche dans les rues bondés de créatures sensuelles. Le ninja s'abstenut des propostions des démones tout le long du trajet. Au bout du chemin, le couple s'arrêta devant une grande tour. Cette tour dominait sur l'ensemble de la ville, voire du cercle entier. C'était d'après les dires de la démone du quatrième cercle la demeure du gardien-supplice. Yukichi ainsi que son amante commencèrent à monter dans la tour. En entrant dans cette dernière, Yukichi eut peur: il y avait un escalier dont les marches ne finissaient plus ! Le Ryôzoji avançant dans l'interminable escalier, il découvrit au fil du temps que le chemin risquait d'être long, très très long ...

Quelques centaines de centaines de marches plus tard, le Genin faillit y passer. En effet, une flèche de lumière, ce qui était assez bizarre dans un monde de ténèbres, passa à côté du ninja, presque lui explosa la tête. La flèche resta coincé dans le mur, occasionnant ainsi un trou aussi gros que les emmerdes du shinobi. Ce dernier regarda qui avait tiré cette flèche et quand il eut identifié la chose qui voulait le tuer, il prononça non pas une mais deux injures que je ne vous citerais pas. La chose ressemblait, ou plutôt ne ressemblait à rien. Elle avait un torse tout maigre, duquel se divisait une demi-douzaine de bras surlesquels se trouvaient au bout des arcs. La bestiole avait ensuite un seul globe oculaire, en bref, c'était un cyclope, mais sans le tas de muscles et encore moins la cervelle qui aurait du compenser ce terrible manque de graisses. La bestiole semblait avoir un moullon de flèches à sa disposition, flèches qu'elle lança à toute vitesse sur le shinobi. Ce dernier les esquiva de justesse et avnça le plus vite possible vers la créature, qui serait très certainement innoffensive au corps à corps. D'un bond, le ninja, qui savait à présent s'y faire avec la gravité, s'aggrippa à la créature archère et le décocha un uppercut qu'il regratta rapidement. Son corps n'était que de la pierre ! Le poing de Yukichi rougit par la suite et le Genin d'Iwa creva l'oeil de la bête avec un kunaï chargé en chakra Raïton. Ce chakra mit une déroutée au monstre qui fut ensuite poussé par Yukichi. La créature des Enfers tomba de quelques dizaines d'étages seulement. Une bonne minute après sa chute, on put entendre un petit bruit sourd qui signalait que la chose s'était bel et bien scratcher au sol, tel une merde se décollant au plafond pour s'écraser sur le parterre, applatie comme une crêpe bien rembourré au chocolat.

Courage pour Yukichi ! Il ne lui restait plus qu'approximativement une dizaine de centaine de centaines de marches avant d'arriver au bout ! Celà donnait plus d'espoir au Ryôzoji que jamais. Son courage était d'ailleurs à son paroxysme, avec à ses côtés la beauté démoniaque. Ils continuèrent tous deux la route. Les mois passèrent et Yukichi n'en pouvait plus. Il décida de se poser un instant, afin de reprendre un bon repos mérité. Mais alors qu'il commençait à s'endormir, il s'appuya contre une brique qui s'enfonça dans le mur. Des mécanismes s'enclenchèrent par la suite et un bruit se fit. Quelques instants plus tard, un gros ascenseur arriva devant messire le feignasse qui n'en pouvait plus. Il s'installa avec sa tendre bien-aimée et se laissa guider par la machine qui devait normalement le guider au sommet de la tour, afin de pouvoir vaincre le gardien-supplice du coin.

Le trajet fut ainsi écourté d'un gros moment. Quelques heures plus tard, l'ascenseur arriva au sommet de la tour, couvert par un voile sombre qui faisait penser à la nuit. Une musique d'opéra s'en suivit. L'ascenseur disparut, retombant de là où il venait et des bruits de pas se manifèstèrent. Une dame, vêtue gracieusement, marchant élégamment. Cette dernière se rapprocha de Yukichi et le surnomma " mon biquet ". Si le Ryôzoji devait affronter une splendide dame classique, trois p'tits coups de fusils et puis se serait fini ! Se disait le ninja. Mais les choses se déroulèrent autrement. La femme se revèla être une vampire et le fit savoir d'un cri strident qui montra deux canines pointues chez la femme. Un bruit d'éléctricité en suivit ensuite et des chauves-souris se joignirent au spectacle. Les chauves-souris chargées d'éléctricité, chargèrent sur Yukichi qui souffrit le martyre. La vampire, voyant que le shinobi n'était pas venu tout seul, s'occupa du cas de la démone, la transperçant d'un coup de faux. Sa tête voltigea et atterit à côté du Ryôzoji qui se relevait doucement du coup.

→ Dommage, je m'éclatais bien moi avec elle !

Composant une série de signes il cracha une grosse boule de flammes ardentes qui carbonisèrent les chauves-souris. Un problème en moins pour Yukichi. La vampire se jeta ensuite sur l'Iwajin et tenta de lui assèner une multitude de coups de faux, sans succès apparent. Elle rappela ensuite ses chauves-souris et s'entoura de ces créatures nocturnes. Un éclair tomba ensuite sur le gardien-supplice, ce qui augmenta sa puissance, ainsi que sa rage ! La musique d'opéra fut détraqué et prit des airs de rock. Le combat faisait ainsi rage au gré de la musique. D'un côté, la gardienne-supplice vampire et ses chauves souris semant le chaos, de l'autre côté, Yukichi le ninja du clan Ryôzoji traversant l'Enfer à la recherche du pouvoir. Les coups de faux et de katana faisaient jaillir des étincelles sur le côté.

Les deux adversaires se battaient certes pour des raisons différentes, mais avaient tous deux la même ardeur dans leur yeux, cette même rage au combat. D'un côté la vampire la faisait exploser au grand jour cependant Yukichi lui la contenait en lui. Quelques coups plus tard, le Ryôzoji décida de composer une série de Tao. Il prit un poeu de recul pour exécuter son attaque afin de ne pas être touché par le gardien du quatrième cercle. Il sauta d'un puissant bond, s'aggrippa au plafond en mettant du chakra dans ses pieds et se laissa retomber vers la vampire en déclarant son attaque, qui était l'Housenka no jutsu. La vampire resista à l'attaque. Elle n'était pas gariden-supplice pour rien. Le Genin, voyant que ses boules de feu n'étaient que neige au soleil, lançant une rafale de shurikens sur son ennemie. Quelques shurikens touchèrent la démone, les autres furent déviés. Un sang violet perla au sol par gouttelettes. Le Ryôzoji commençait à prendre doucement l'avantage. Afin de le prendre totalement, Yuki' décida de reprendre la même stratègie que lorsqu'il avait affronté Cerberus. Il prit ainsi trois bons kunaïs et les attacha avec des cables métalliques très fins. Feignant une attaque au corps à corps, le Genin lança ses trois projectiles qui se plantèrent comme dans du beurre dans la vampire. Cette dernière s'était calmé et avait arrêter de dire " mon biquet ". Yukichi concentra ensuite une quantité de chakra Katon dans ses mains, chakra qu'il déversa dans les cables, le chakra Raïton étant inutile dans ce combat étant donné que la gardienne contrôlait la foudre. Le chakra Katon émit une grosse quantité de chaleur dans les câbles. La chaleur fit souffrir énormément la démone qui hurlait d'une voix stridente, obligeant Yukichi à se boucher les oreilles d'une main, tout en gardant les fillins de l'autre.